L’HISTOIRE DE MAX.
« Ils peuvent à peine s’occuper d’eux mêmes, pourquoi prennent ils une bouche en plus à nourrir ? » Nous entendons parfois ces mots au sujet des personnes sans domicile qui ont un chien à leurs côtés. Derrière l’histoire de Max, il y a celle d’un homme. Tous les deux ont connu la vie en maison et des jours meilleurs. Puis la pente de la précarité. Quand la plupart des regards se sont faits descendants, physiquement, moralement parfois, celui de Max a continué de se lever vers celui de Pascal. Il a gardé confiance en son maître, sachant que la caresse viendrait, qu’un repas lui serait servi. Quelles que soient les circonstances. Peu de temps après nous avoir demandé de mettre Max à l’abri, son propriétaire s’est éteint.. Dans la famille qui lui a ouvert son cœur et sa porte malgré ses défauts de « chien des rues », Max goûte à la chaleur d’un foyer. Mais il ne supporte pas la solitude, car seul, il ne l a jamais été. Après avoir porté son maître tout au long du chemin, il est temps pour lui de s’y laisser promener confortablement installé. Max n était pas une bouche à nourrir. Il était pour son maître un regard d’amour inconditionnel et le maintien de sa dignité d’homme. Un lien vers l’autre. Quatre pattes pour tenir debout.
L’HISTOIRE DE ROXY.
ROXY est une jeune chatte d’un peu moins de deux ans, qui a eu la patte prise dans un piège, à BAINCTHUN (62).
Mercredi 04/11/20, le propriétaire d’un terrain situé rue de la cour Colette à Baincthun a été scandalisé de découvrir un piège dans lequel se trouvait un chat, piège posé à son insu et par effraction sur son terrain. Il a aussitôt libéré le chat, l’a emmené chez un vétérinaire et nous l’a confié. Malgré des soins quotidiens chez le vétérinaire, la patte se gangrénait et n’a pu être sauvée. Il a fallu l’amputer.
Le piège utilisé est un piège à mâchoires, illégal en France. L’utilisation et la détention des pièges à mâchoires sont interdites en France depuis le 1er janvier 1995.
Par ailleurs, nous rappelons que le chat ne fait pas partie des espèces nuisibles, et qu’un chat trappé accidentellement dans une cage trappe doit être relâché immédiatement.
Selon l’article 521-1 du code pénal, le fait de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30000 euros d’amende. Une plainte en gendarmerie est déposée. L’enquête est en cours.
ROXY est aujourd’hui en famille d’accueil en vue d’adoption. La vie réserve toujours l’espoir de jours meilleurs. Belle vie à toi, Roxy.